Du corpus à la bibliothèque numérique
Du programme Colisciences à la Bibliothèque numérique « Claude Bernard »
Les outils et méthodologies conséquentes
Au plan linguistique, il s’agira de :
• tester à l’échelle supérieure, des phénomènes habituellement traités au niveau phrastique et ce, dans la lignée des travaux de G. Vignaux sur les processus énonciatifs ;
• mettre au jour des convergences et des divergences de sens ;
• dessiner des cartographies d’arguments qui vont aider à repérer des positionnements d’objets significatifs de l’œuvre bernardienne ;
• montrer et synthétiser les phénomènes de « spécialisation » de la langue exhibés par le corpus.
Au plan cognitif, il importera de :
• tracer des parcours chronologiques et/ou diachroniques de conceptualisations contribuant à la spécification d’histoires des idées soit sous forme d’évolutions épistémiques d’une discipline (naissance d’une science expérimentale), soit sous forme d’inventaires de secteurs de connaissances constitutifs de futurs thésaurus ;
• construire des architectures de sens favorisant l’indexation et donc la classification des objets du corpus en même temps qu’assurant des « panoramas » d’une pensée. Il s’agira à la fois de clôturer des espaces de connaissances en même temps que d’ouvrir à des embranchements conceptuels et cognitifs, constitutifs de l’hypertextualisation. L’ensemble doit donner lieu à l’établissement d’une « bibliothèque » numérique témoignant au plan conceptuel, de la pertinence de ce modèle hypertextuel.
Développements expérimentaux et scientifiques
• exploiter les ressources du virtuel sous forme de mise à disposition sur le site, d’un réseau coordonné d’aides à la lecture ;
• construire une architecture du sens au plus près des différentes topiques du fonds (thèmes, notions) ;
• établir entre domaines et sous-domaines des relations cohérentes au plan cognitif ;
• domaines et sous-domaines doivent converger sur des thématiques qui vont jalonner les champs (les grandes divisions) de la future bibliothèque numérique ;
• une indexation généralisée doit permettre l’extraction rapide de mots-clés, indicateurs de domaines mais aussi de notions :
• les notions sont des entités sémantiques génériques, coordonnant et légitimant les conceptualisations appliquées aux domaines et sous-domaines : elles sous-tendent l’architecture de la bibliothèque numérique ;
• d’où l’importance d’un appareil dictionnairique offrant plusieurs types d’entrées : notions, thèmes, auteurs, termes spécifiques.
• enfin, des bibliographies locales doivent converger vers une bibliographie générale.