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Visages de Claude Bernard

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Page de garde IEME Vous pouvez accéder sous forme de fac-similés à l'ensemble des textes produits par Claude Bernard conservés à la bibliothèque de Lyon.

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L'ensemble de l'oeuvre écrite de Claude Bernard en ligne ou téléchargeable au format PDF.
Ces textes sont accessibles directement en cliquant sur le bouton "Corpus" dans le menu en haut de la page.

Paratextes

Un corpus de textes autour de l'oeuvre de Claude Bernard. L'influence de Claude Bernard sur les évolutions des sciences médicales.

Description du projet

Objectifs généraux

• Réaliser sur Internet et en accès libre un site exceptionnel rassemblant toute l’œuvre imprimée de Claude Bernard.

• Pour ce faire :

B-2 – Description du projet et résultats attendus :


1. Genèse de nos recherches


1. 1. Hypertextes et dictionnaires (1997-1999)

Ce programme de recherche intitulé « Hypertextes et dictionnaires : nouveaux traitements cognitifs, nouveaux usages culturels et didactiques », retenu à l’appel d’offre « Production, validation et mise à disposition de données et d’outils linguistiques » (CNRS/SPI-SHS, 1997) et achevé en 1999, était guidé par une double préoccupation : la première appliquée à étudier ce que représente un grand corpus du type « dictionnaire » quant à ses spécificités lexicographiques et sémantiques, la seconde reconsidérant cet objet particulier en tant que système hypertexte ouvrant à des usages multiples et, dès lors, constitutif de divers produits dictionnairiques informatisés. Dans ce contexte, ont été construits à la fois :

- un modèle théorique des organisations du lexique et de leur intrication au sémantique ;

- une maquette informatisée favorisant la génération d’indexations stratégiques pour l’utilisateur lorsque celui-ci se place dans des perspectives d’appropriations cognitives et culturelles déterminées.


1.2. Le Programme PAROLE (1998-2000)

Le projet Parole avait été lancé en mai 1996 par la Commission des Communautés Européennes, à l’initiative de la DG XIII (Telecommunications, Information Market and Exploitation of Research). Ce projet Parole, achevé en 2000, regroupait quinze partenaires et concernait quatorze langues. Chaque partenaire s’engageait à constituer dans sa propre langue un corpus d’au moins 20 millions de mots, distribués ainsi : 60 % venant de journaux (14 millions) ; 20 % venant de livres (3 millions) ; 10 % venant de périodiques (1 million) ; 10 % de divers (1 million). Pas plus de 20 % de ces occurrences ne pouvaient dater d’avant 1980 !

L’enjeu était de taille : il s’agit aujourd’hui d’un des corpus les plus considérables de langue française, non seulement diversifié, mais en plus disponible aux études sans se heurter aux problèmes posés par les droits d’auteur.

2. Hypertextes numérisés et histoire des idées (2000-2006)

Les réflexions de notre équipe, très tôt, se sont donc fortement orientées vers l’étude des formes internes de la textualité électronique et sur les opérations sémantiques et cognitives que celles-ci favorisent, cela dans le contexte concret de mise en place d’une plate-forme expérimentale d’offres de ressources, de développement ou d’adaptation d’outils et de services multimédias.

C’est dans ce cadre que s’est inscrit notre programme  Hypertextes numérisés et histoire des idées : la naissance d’une science moderne du vivant, naturalistes et biologistes français au 19e siècle. Ce programme scientifique a été concrétisé par le projet COLISCIENCES (Corpus de littérature scientifique) qui visait à la mise en ligne d’un grand corpus balisé dans la perspective de consultations hypertextuelles multiples.


2. 1. La construction hypertextuelle

Dans nombre d’approches, l’hypertextualité est définie par trois propriétés :

- la fragmentation du contenu : un hypertexte est un agrégat d’éléments d’information ;

- l’informatisation : le contenu d’un hypertexte est installé sur support électronique ;

- la non linéarité des lectures : les fonctionnalités du dispositif informatique permettent d’effectuer des parcours multiples dans le fonds enregistré.

Mais cette vision demande à être nuancée. Le système hypertextuel introduit une interface dans les rapports d’interprétation : entre le document et le lecteur, il glisse une couche intermédiaire de « connaissances » qui guide les approches du lecteur, mais ne constitue en aucun cas une grille de référence absolue. La structure fondamentale de l’hypertextualité est donc une structure dynamique : le réseau des connaissances qui reflète l’interprétation des documents, va orienter des parcours qui vont susciter de nouvelles interprétations, c’est-à-dire donner lieu à de nouvelles connaissances qui pourront à leur tour jouer le rôle de guides de lecture.